Le lac magique.
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Le lac magique.
Bon, j'avais dit que je raconterai le récit de nos aventures (Rob, Sylphord et moi) sur le lac de Bonars du temps où on s'amusait à foutre le bordel là-bas. Je me suis dit qu'il fallait l'écrire une bonne fois pour toute mais en y repensant, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas grand-chose à dire vu que nos aventures sur Akim avaient été très courtes. J'ai donc décidé de broder un peu et de raconter une histoire un peu plus originale à la place et puis...ça fait au moins un texte dans la section RP lol. Bon c'est que la première partie alors vous étonnez pas si vous voyez que la fin est incomplète.
Il était une fois, sur la lointaine et désormais légèrement moisie île d'Akim, se trouvait un lac au pouvoir extraordinaire. Caché au plus profond d’une forêt, près de la côte est, ce lac était protégé par de nombreuses créatures maléfiques, toutes plus puissantes les unes que les autres. Chacun s'accordait à dire que ce lac cachait en son sein des créatures aquatiques fabuleuses que l'on ne trouvait nulle part ailleurs dans tout Nawakim et qu’en pêcher une apporterait au gagnant du duel titanesque que se lançaient depuis des générations les truites et les humains, une expérience du combat rivalisant avec les meilleurs enseignements d’arts martiaux. Qui l’eût cru… ? La plupart des bouseux incultes natifs de cette région marécageuse, qui avait probablement donné son nom à la guilde « Les pieds dans l’eau », voyaient dans l’inhabituelle surabondance de poissons présente dans ce lac, un don des dieux Ô combien miséricordieux envers leurs éternels souffre-douleurs qu’étaient les peuples de la terre. Les joies se faisant rares en temps de guerre (la paix étant un compte de fée sur Nawakim) et les divertissements, aussi simples soient-ils, apportant toujours l’abrutissement nécessaire pour endurer au moins mentalement l’horreur des combats, la nouvelle en bouleversa plus d’un. Ainsi les paysans, emportés par l’idée qu’une chose aussi merveilleuse puisse exister près de leurs taudis nauséabonds, s’empressèrent de répandre la nouvelle autour d’eux bien plus plus rapidement que la peste et la dysenterie dont plus de la moitié de la population jouissait en ce temps-là.
Néanmoins, ce que les paysans ignoraient c’est que le lac aux merveilles appartenait depuis des générations à leur propre souverain Bonars 1er qui, du haut de son château surplombant presque honteusement toute sa maladive populace, voyait d’un mauvais œil l’engouement des pouilleux pour ce qui n’était en son sens qu’un vulgaire héritage de famille dont il se serait bien passé. Lui-même n’avait jamais vraiment bien compris pourquoi les poissons de ce lac avaient tant grossi en quelques années. Malgré tout, comme les paysans trouvaient amusant d’essayer d’en attraper au risque de se faire eux-mêmes dévorer par ce qu’ils convoitaient, il avait fini par les laisser jouer ainsi voyant de cette façon un moyen de détourner un tant soit peu leur attention des impôts monstrueux qu’il leur imposait. En réalité, ce qui l’inquiétait le plus dans cette affaire, c’était la probabilité que les rumeurs courant autour de ce lac maudit attire les convoitises des seigneurs voisins qui, à cette époque, se déclaraient la guerre pour bien peu de choses. Bien évidemment, les rumeurs eurent raison des craintes du bon roi qui vit arriver sans tarder sur ses terres fangeuses, une horde de ploucs plus ou moins stupides et malfaisants, armés de haches et de cannes à pêche et décidés à en découdre férocement avec la poiscaille. « On va tou nikééé !1 !! LOOL ! » criaient certains de ces héros tandis que les autres s’amusaient à jeter à l'eau les quelques paysans présents sur le lieu dans le but d’appâter les plus gros poissons. Les monstres aquatiques ne se firent pas attendre, quoiqu’un peu rebutés par la qualité des appâts, et c’est un avec un plaisir enfantin que tous les guerriers se jetèrent sur les poissons, oubliant pour la plupart qu’ils avaient apportés avec eux des cannes à pêche. L’heure était à la fête après tout et nul ne se soucie des règles quand l’amusement et les tripes sont au rendez-vous, surtout dans la logique des barbares qui, il faut l’avouer, étaient assez nombreux ce jour-là.
Désespéré par un spectacle aussi pitoyable et attristé par la perte d’autant de ses chers contribuables, le bon roi Bonars observait d’un air blasé les immondes aventuriers qui s’activaient autour du lac. Tandis que les barbares tentaient désespérément d’allumer un immense brasier avec du bois mouillé dans le but de cuire leurs monstrueux poissons, quelques rôdeurs visiblement très à l’aise montaient des campements de fortune près du lac. L’angoisse se lisait sur le visage du souverain. « Putain, ces trous du cul vont me foutre le royaume en l’air avec leur conneries ! » se disait-il. « Si je n’interviens pas, ils vont foutre tout mon peuple à l’eau ! Je dois intervenir. »
Il était une fois, sur la lointaine et désormais légèrement moisie île d'Akim, se trouvait un lac au pouvoir extraordinaire. Caché au plus profond d’une forêt, près de la côte est, ce lac était protégé par de nombreuses créatures maléfiques, toutes plus puissantes les unes que les autres. Chacun s'accordait à dire que ce lac cachait en son sein des créatures aquatiques fabuleuses que l'on ne trouvait nulle part ailleurs dans tout Nawakim et qu’en pêcher une apporterait au gagnant du duel titanesque que se lançaient depuis des générations les truites et les humains, une expérience du combat rivalisant avec les meilleurs enseignements d’arts martiaux. Qui l’eût cru… ? La plupart des bouseux incultes natifs de cette région marécageuse, qui avait probablement donné son nom à la guilde « Les pieds dans l’eau », voyaient dans l’inhabituelle surabondance de poissons présente dans ce lac, un don des dieux Ô combien miséricordieux envers leurs éternels souffre-douleurs qu’étaient les peuples de la terre. Les joies se faisant rares en temps de guerre (la paix étant un compte de fée sur Nawakim) et les divertissements, aussi simples soient-ils, apportant toujours l’abrutissement nécessaire pour endurer au moins mentalement l’horreur des combats, la nouvelle en bouleversa plus d’un. Ainsi les paysans, emportés par l’idée qu’une chose aussi merveilleuse puisse exister près de leurs taudis nauséabonds, s’empressèrent de répandre la nouvelle autour d’eux bien plus plus rapidement que la peste et la dysenterie dont plus de la moitié de la population jouissait en ce temps-là.
Néanmoins, ce que les paysans ignoraient c’est que le lac aux merveilles appartenait depuis des générations à leur propre souverain Bonars 1er qui, du haut de son château surplombant presque honteusement toute sa maladive populace, voyait d’un mauvais œil l’engouement des pouilleux pour ce qui n’était en son sens qu’un vulgaire héritage de famille dont il se serait bien passé. Lui-même n’avait jamais vraiment bien compris pourquoi les poissons de ce lac avaient tant grossi en quelques années. Malgré tout, comme les paysans trouvaient amusant d’essayer d’en attraper au risque de se faire eux-mêmes dévorer par ce qu’ils convoitaient, il avait fini par les laisser jouer ainsi voyant de cette façon un moyen de détourner un tant soit peu leur attention des impôts monstrueux qu’il leur imposait. En réalité, ce qui l’inquiétait le plus dans cette affaire, c’était la probabilité que les rumeurs courant autour de ce lac maudit attire les convoitises des seigneurs voisins qui, à cette époque, se déclaraient la guerre pour bien peu de choses. Bien évidemment, les rumeurs eurent raison des craintes du bon roi qui vit arriver sans tarder sur ses terres fangeuses, une horde de ploucs plus ou moins stupides et malfaisants, armés de haches et de cannes à pêche et décidés à en découdre férocement avec la poiscaille. « On va tou nikééé !1 !! LOOL ! » criaient certains de ces héros tandis que les autres s’amusaient à jeter à l'eau les quelques paysans présents sur le lieu dans le but d’appâter les plus gros poissons. Les monstres aquatiques ne se firent pas attendre, quoiqu’un peu rebutés par la qualité des appâts, et c’est un avec un plaisir enfantin que tous les guerriers se jetèrent sur les poissons, oubliant pour la plupart qu’ils avaient apportés avec eux des cannes à pêche. L’heure était à la fête après tout et nul ne se soucie des règles quand l’amusement et les tripes sont au rendez-vous, surtout dans la logique des barbares qui, il faut l’avouer, étaient assez nombreux ce jour-là.
Désespéré par un spectacle aussi pitoyable et attristé par la perte d’autant de ses chers contribuables, le bon roi Bonars observait d’un air blasé les immondes aventuriers qui s’activaient autour du lac. Tandis que les barbares tentaient désespérément d’allumer un immense brasier avec du bois mouillé dans le but de cuire leurs monstrueux poissons, quelques rôdeurs visiblement très à l’aise montaient des campements de fortune près du lac. L’angoisse se lisait sur le visage du souverain. « Putain, ces trous du cul vont me foutre le royaume en l’air avec leur conneries ! » se disait-il. « Si je n’interviens pas, ils vont foutre tout mon peuple à l’eau ! Je dois intervenir. »
Siamath- Seigneur
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Date d'inscription : 31/08/2008
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